Catégorie : Maison

Quelle isolation utiliser pour des combles aménageables ?

Quelle isolation utiliser pour des combles aménageables ?

Nombreuses sont les maisons en France qui manquent d’espace. Pour ces dernières, l’aménagement de combles, salle de bain, chambre et autres, demeure un casse-tête. Cependant, l’isolation de combles est un bien meilleur moyen pour optimiser son espace de vie. Ce guide propose un tour d’horizon sur l’isolation des combles aménageables.

Isolant combles aménageables : quel modèle choisir ?

On retrouve dans le commerce, une ribambelle de modèles d’isolation pour combles aménageables. Opter pour un modèle adéquat à sa concession est une décision sage permettant de bénéficier d’une bonne isolation. Par conséquent, plusieurs éléments sont à considérer. Le modèle à prendre peut dépendre de l’espace de vie disponible, de l’aménagement de la charpente et de la zone d’habitation.

Trois types de matériaux sont généralement mis à disposition pour l’isolation des combles aménageables. Il s’agit notamment des minéraux, des modèles synthétiques et des modèles naturels. Vous pouvez lire ce guide pour tout savoir sur l’aménagement des combles.

Les isolants minéraux

Pour isoler une toiture, les isolants les plus couramment utilisés sont les laines minérales telles que la laine de verre et la laine de roche. Elles sont souvent disponibles en panneaux à dérouler et offrent un excellent rapport qualité-prix. Les laines minérales ont des performances thermiques élevées grâce à un coefficient lambda (conductivité thermique) compris entre 0,032 et 0,046 W/(m.k), qui varie selon les marques et les produits.

Cependant, pour les rampants de toiture, le DTU 45.10 exige désormais des laines semi-rigides certifiées au minimum. Les laines minérales souples avec une conductivité thermique de 0,040W/m.K ne sont pas admises dans les rampants de toiture, selon IZI Info.

Malgré leur faible déphasage thermique, les isolants minéraux n’ont pratiquement que des avantages. Cependant, le confort en été n’est pas optimal avec l’isolation des combles aménagés avec de la laine de verre ou de la laine de roche. Il convient donc d’être attentif si pour ceux qui habitent dans une région où l’été est chaud.

Les points forts des isolants minéraux sont leur faible coût, leur résistance au feu, leur résistance à l’humidité et leurs performances acoustiques. Leur point faible est le confort en été.

Les isolants synthétiques

Il est envisageable d’isoler les combles aménageables en utilisant des matériaux synthétiques tels que le polystyrène expansé (PSE), extrudé (XPS) ou le polyuréthane. Ces derniers sont proposés à un prix très concurrentiel. Cependant, ils ont quelques inconvénients. Ces matériaux synthétiques ne sont pas recommandés pour ceux qui résident dans une région chaude. En effet, leur déphasage thermique est assez restreint, ce qui peut entraîner un inconfort thermique pendant l’été.

Par ailleurs, le PSE, le XPS et le polyuréthane ont un bilan carbone défavorable et sont très inflammables (classe E). Par conséquent, il est impératif de les associer à un matériau incombustible tel que le plâtre lors de la finition des combles.

En dépit de leurs points faibles, les isolants synthétiques offrent un confort thermique optimal à la maison. En fait, leur faible conductivité thermique les rend peu conducteurs de chaleur. Le polystyrène extrudé (XPS) est même le leader des isolants en termes de performances thermiques, avec une conductivité thermique comprise entre 0,029 et 0,037.

Parmi les avantages de ces matériaux synthétiques, on peut citer leur prix abordable et leur résistance à l’humidité. Toutefois, leur performance acoustique est moyenne, ils sont peu résistants au feu et leur bilan carbone est défavorable. De plus, ils peuvent offrir un confort thermique limité en été.

Les isolants biosourcés

Les isolants biosourcés tels que la ouate de cellulose, la laine de chanvre, la laine de lin, la fibre de bois et le liège sont nombreux. Cependant, ils n’occupent que 10 % du marché de l’isolation en raison de leur coût élevé. C’est un fait vérifié malgré leur bilan écologique favorable et leurs excellentes performances thermiques. En effet, il faut prévoir un budget d’environ 15 à 20 euros par m² de surface à isoler. Ce n’est pas le cas pour le liège qui est plus cher, avec un tarif allant de 30 à 80 euros le m².

En ce qui concerne les points faibles, certains isolants écologiques comme la laine de chanvre et la laine de lin ont une performance acoustique moyenne. De même, la résistance à l’humidité des isolants biosourcés est en général moyenne, à l’exception de la laine de bois qui offre une grande résistance.

Les points forts des isolants biosourcés incluent leur caractère écologique, leur résistance au feu, leur performance acoustique (qui varie selon les types d’isolants) et leur excellent confort en été. Cependant, leur prix élevé et leur résistance à l’humidité moyenne sont des points faibles qu’il faut prendre en compte.

Isolation des combles aménageables : quelle est l’utilité du pare-vapeur ?

Pour assurer une isolation de qualité dans des combles aménageables, il est essentiel de poser un pare-vapeur. Bien que cela ne soit pas obligatoire, il est recommandé de le faire afin d’éviter les fuites d’air, les risques de condensation et de moisissures dans la charpente. C’est pourquoi les professionnels qui réalisent l’isolation optent souvent pour cette solution par précaution.

Dans le but d’isoler les combles conformément aux normes en vigueur, l’ensemble du réseau de partenaires IZI by EDF utilise des isolants ACERMI. Ces derniers sont gage de la qualité de la résistance thermique, de la conductivité thermique et de l’attitude à l’eau des matériaux d’isolation.

Isolation des combles aménageables : quelle est la meilleure épaisseur ?

L’épaisseur de l’isolant à utiliser dépend du matériau choisi, de son conditionnement et de la résistance thermique voulue. Une fois le matériau sélectionné, qu’il soit minéral, synthétique ou naturel, le conditionnement (rouleaux, panneaux ou vrac) peut être choisi.

Il faut déterminer l’épaisseur nécessaire pour atteindre la résistance thermique visée. Afin de bénéficier des aides financières de l’État, une résistance thermique de 6 m².K/W pour l’isolation des combles aménageables doit être atteinte. Cela facilite le financement d’une partie des travaux d’isolation. Les aides incluent MaPrimeRénov’, les primes CEE (Certificat d’Économie d’Énergie), le taux de TVA réduit à 5,5 % ou encore l’Éco-PTZ.

Prendre en compte différents critères est crucial pour choisir les matériaux d’isolation les plus adaptés à son projet. Certains préfèrent des isolants synthétiques pour un chantier à prix compétitif. En revanche, d’autres privilégient des isolants biosourcés pour un logement plus respectueux de l’environnement.

En conclusion

Pour l’isolation des combles aménageables, il est important de maîtriser les différents types d’isolants disponibles sur le marché. Le choix du meilleur isolant dépendra des caractéristiques de la maison et surtout du budget alloué à ce projet.

Quelles sont les différentes parties d’une charpente ?

Quelles sont les différentes parties d’une charpente ?

Une charpente est un élément essentiel dont il faut tenir compte lors de la construction ou de la rénovation d’une toiture. En effet, elle permet d’assurer la stabilité du toit d’un bâtiment. Grâce à sa structure en bois, en métal ou en béton, la charpente est en mesure de supporter le poids de votre toiture. Mais quelles sont les différentes parties de cet élément ?

Dans cet article, nous vous présentons les différentes parties d’une charpente.

La ferme

Il s’agit d’un élément de forme triangulaire qui est généralement disposée perpendiculairement aux murs de soutien. Il est important de noter que la ferme joue un rôle non négligeable. En effet, elle est chargée de supporter la charge pondérale de la charpente à croupe

Les fermes sont généralement conçues en bois ou en métal. Il est également possible de retrouver sur le marché des fermes fabriquées avec les deux matériaux. Précisons également que les fermes sont reliées grâce à l’utilisation des pannes. 

Notez que la ferme à la forme d’un triangle. Au bout de ce dernier, on retrouve des entrains qui reposent sur deux murs porteurs. N’oublions pas les arbalétriers qui représentent les côtés du triangle. Pour finir, il est important de notifier la présence des poinçons. 

Les pannes

Les pannes

Les pannes sont des éléments qui facilitent la liaison entre les fermes. Elles supportent également les liteaux et les chevrons. Notez que les pannes sont des pièces conçues en bois ou en métal. Par ailleurs, il faut préciser qu’il existe trois différents types de panne :

  • Panne faitière ou faitage que l’on retrouve généralement au sommet de la charpente
  • Panne ventrière ou intermédiaire qui est située au milieu du pan de toit
  • Panne sablière qui est posée sur les murs à l’extrémité de toutes les pentes. 

La principale fonction des pannes est d’accompagner les différentes charges en partant des chevrons vers les fermes. 

Chevrons et liteaux

Le chevron est un élément qui facilite la répartition du toit sur les pannes. Il est généralement posé dans le sens de la pente en utilisant un entraxe de 50 à 60 cm. Notez que le chevron se différencie du liteau à cause de la largeur de la section. 

Le liteau quant à lui est une pièce faite en bois qui supporte aisément la couverture du toit. Par ailleurs, les liteaux sont souvent posés sur les chevrons. De cette manière, ils peuvent accueillir plusieurs éléments tels que la couverture, les tuiles ou encore les ardoises. 

Les voliges

Les voliges

Les voliges sont des planches de bois. Celles-ci ont la particularité d’être assez fines. De plus, leurs dimensions varient généralement entre 12 et 34 mm en ce qui concerne l’épaisseur. S’agissant de la largeur, les voliges mesurent entre 10 et 30 cm. 

Les voliges ont également la particularité d’avoir une section taillée en biseau. Elles sont aussi capables de remplacer les liteaux. De ce fait, les voliges vous permettent d’accrocher les tuiles et les ardoises. Pour finir, il faut préciser que ces éléments peuvent vous aider à réussir la pose des gouttières. 

Comment bien choisir son adoucisseur d’eau ?

Comment bien choisir son adoucisseur d’eau ?

L’eau est un élément qui contribue au bien-être des habitants d’une maison. Toutefois, il arrive que cette eau ait une forte concentration en calcaire. Ce dernier contribue grandement à la détérioration de certains appareils électro-ménagers comme le lave-linge. Dans ce cas, la meilleure solution est d’utiliser un adoucisseur d’eau. Cet appareil permet de rendre l’eau plus douce pour la peau et pour le linge. Mais comment choisir un adoucisseur d’eau ?

Quel est le rôle d’un adoucisseur d’eau ?

L’adoucisseur d’eau est un dispositif dont la principale fonction est de réduire la dureté de l’eau qui provient du robinet. Pour ce faire, l’adoucisseur contribue tout simplement à l’élimination ou à la réduction de la quantité de calcium ou de magnésium présente dans l’eau.

Avec la présence d’un adoucisseur dans votre maison vous avez accès à une eau plus douce et adaptée à la peau et la santé. Cette eau plus douce ne sera plus nocive pour vos appareils électro-ménagers. Il faut rappeler que le calcaire présent dans l’eau dure est souvent responsable de l’obstruction des principaux appareils présents dans le domicile. Ainsi, l’installation de l’adoucisseur contribue à améliorer les performances des différents équipements de la maison.

Comment choisir un adoucisseur d’eau ?

Pour répondre à la question comment choisir un adoucisseur d’eau, il suffit de considérer deux critères. Il s’agit de la dureté de l’eau et de la consommation en eau du ménage.

Il faut tenir compte de la dureté de l’eau qui provient du robinet afin de choisir l’adoucisseur qui convient au ménage. En effet, la concentration de calcaire présente dans l’eau diffère selon la région où l’on se trouve.

Par ailleurs, la dureté de l’eau ou Titre hydrotimétrique s’exprime en degré français. Ainsi, pour éviter d’installer un adoucisseur d’eau dans une maison, il faut que le TH de l’eau varie entre 7 et 15 ° H. En outre, lorsque le TH atteint la valeur de 25 ° H, il est recommandé d’installer l’adoucisseur d’eau.

Concernant le second critère qui est lié à la consommation de l’eau du ménage, il faut dire qu’il permet essentiellement de choisir l’adoucisseur en tenant compte de sa capacité. Celle-ci doit être en mesure de répondre aux besoins du ménage. Notons que la capacité d’un adoucisseur s’exprime en litre. Par exemple, un appareil doté d’une capacité de 20 L pourrait parfaitement répondre aux besoins d’un ménage de 4 personnes.

Quel est le cout d’un adoucisseur d’eau ?

Pour déterminer le cout d’un adoucisseur d’eau, il faut considérer la quantité d’eau douce qu’il peut contenir. Ainsi, un adoucisseur d’eau dont la capacité varie entre 10 et 20 L coute entre 500 et 1000 euros. Pour un volume d’eau plus élevé, il faut prévoir au moins 1500 euros.

En ce qui concerne l’installation, il est recommandé de solliciter les services d’un professionnel. Ce dernier sera en mesure de réaliser un travail de qualité. Il pourra également garantir le bon fonctionnement de votre dispositif. Ainsi, vous devez prévoir un budget qui tient aussi compte de la main d’œuvre du professionnel.

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En effet, les sols sont de véritables nids à microbes puisqu’ils sont exposés souvent à beaucoup d’humidité, de saletés, des tâches ménagères, etc. Et il se peut qu’on ne parvienne pas à les nettoyer correctement. De plus, nombreux sont les produits d’entretien des sols, ainsi, on ne sait plus discerner le bon du mauvais, ni le vrai du faux. Découvrez les meilleurs moyens pour nettoyer le sol de sa maison.

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Ce qu’il faut savoir sur la vidéosurveillance

Ce qu’il faut savoir sur la vidéosurveillance

L’installation d’une vidéosurveillance promet un système sécuritaire efficace et fiable que ce soit pour contrôler un lieu public ou privé, de près ou de loin. Voici ce qu’il faut savoir à propos d’un projet d’installation de vidéosurveillance.

Connaître les éléments constitutifs

Étant des éléments de base d’une vidéosurveillance, les caméras jouent un rôle prépondérant en matière de sécurisation d’un établissement. Ces dispositifs sont des capteurs d’images, ils transmettent ces dernières directement au moniteur ou à l’enregistreur qui est le second élément d’une vidéosurveillance. En effet, le moniteur offre la possibilité de faire apparaître les images en direct sur un écran.

L’enregistreur est utilisé quand les caméras fonctionnent la plupart du temps en absence d’une surveillance humaine. Tandis que, d’autre part, une sirène peut être raccordée ou non au système. C’est-à-dire, sa présence dépend du genre de la vidéosurveillance utilisée.

Les différents dispositifs

Le choix d’un système de sécurisation dépend des usages envisagés pour celui-ci. C’est-à-dire, selon les attentes des propriétaires et les spécificités des lieux visités. Cependant, il y a deux types de vidéosurveillance : la vidéosurveillance analogique qui est un dispositif accolé à un enregistreur grâce à un câble coaxial, et  la vidéosurveillance IP.

De plus, ces dispositifs servent tous à identifier les images en très bonnes qualités. Ils disposent toutes les fonctionnalités d’un dispositif de haut de gamme. Afin de choisir le type vidéosurveillance qui répond à ses besoins, mieux vaut demander conseil à un professionnel du secteur.

Dispositif filaire ou sans fil

Aujourd’hui, la vidéosurveillance peut se présenter avec ou sans fil. En fait, un dispositif filaire fonctionne avec des caméras qui sont directement accolées par des câbles. Ainsi, la qualité de l’image est plus stable et parfois plus fluide. Par contre, il réclame souvent une importante mise en oeuvre.

Inversement, s’agissant d’une vidéosurveillance sans fil, sa mise en place est plus facile par rapport au dispositif filaire. Par ailleurs, sachez que les caméras transmettent les images via diverses manières, notamment par ondes radio ou par Wi-fi. De ce fait, on peut se fier à ce dispositif tout en prenant en compte des risques de piratages.

Installer légalement une vidéosurveillance

Il est à la portée de tous qu’on ne peut pas toujours faire comme bon nous semble concernant l’utilisation d’un système sécuritaire plus précisément la vidéosurveillance. En fait, que ce soit pour surveiller un logement ou d’autres établissements, il est obligatoire de connaître et vérifier au préalable la contrainte juridique existante.

Pour entrer un peu plus dans le vif du sujet, sachez que la loi sur l’utilisation d’une vidéosurveillance exige particulièrement aux usagers de déclarer le dispositif à la CNIL. Étant donné cette circonstance, il convient de respecter la vie privée des entourages tout en assurant qu’on n’a rien enregistré pour éviter les ennuies judiciaires.

Les entreprises de vidéosurveillance

Toutefois, entreprendre d’installer une vidéosurveillance implique une expertise aiguë. Cela peut s’expliquer par l’analyse des nécessités et les potentialités des divers modèles qui imposent souvent certaines limites techniques. Évidemment, ces dernières dépendent par la suite des domiciles ou des endroits à équiper. Pour faciliter la tâche, une entreprise spécialisée comme https://mvs-security.be/  dispose du savoir faire et des matériels nécessaires pour installer efficacement les dispositifs de vidéosurveillance.

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Pour faire simple, un syndic de copropriété représente une collectivité regroupant en son sein tous les copropriétaires d’un bien immobilier. Ses missions sont plus ou moins variées et très larges. Mais en général, son rôle principal est d’assurer la gestion et la conservation de l’ensemble des parties communes d’un immeuble. Explications.

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